Pearl Hospital

Après notre repérage de nuit peu apprécié de la police municipale,

nous nous sommes rendus une deuxième fois dans cet hôpital partiellement abandonné,

armés de notre attiraille photographique.

Nos habitudes s'installent, on s'engouffre sans attendre dans la première aile 

afin de minimiser le risque de se faire choper. 

Le silence règne, les rideaux blanc se laissent bercer par le vent qui 

s'engouffre à travers les carreaux cassés, la lumière d'automne 

est plutôt avantageuse en terme de couleurs chaudes.

Alors que je photographie les rideaux d'une fenêtre que je trouve poétique, 

j'aperçois un véhicule dans l'oeilleton de mon appareil photo qui se 

gare juste devant celle-ci.. 

Quatre hommes en sortent, je préviens mon binôme de la situation,

nous continuons notre exploration sur nos garde, tout en sachant que 

nous ne sommes pas seuls.. À force de se retrouver dans ces situations 

atypique à l'urbex, nous n'y faisons pratiquement plus attention.

Nous ne croiseront pas leur regard tout au long de nos 4h passés sur place.

Chaque portes que nous franchissons nous offre de belles surprises,

plusieurs blocs opératoire avec leurs lampes d'osculation, 

des couloirs à n'en plus finir, énormément de matériel de chirurgie.

Pour vous dire, nous parvenons même à rétablir l'électricité dans les 

blocs opératoire, ainsi donc allumer les lampes d'osculation. 

Je vous laisse imaginer nos yeux ébahit devant ce spectacle sans nom..

Nous repartons sur les coups de 18 heures sans avoir pu explorer deux ailes.

L'une étant précieusement barricadée et verrouillée, nous attendrons qu'une 

entrée se fasse, nous sommes des photographes, non des vandales !

L'autre, elle n'était pas vide, un camion appartenant à l'hôpital est garé aux abord, 

du personnel le chargeaient de matériel, ça aurai été bête de se faire 

griller à la fin de notre exploration, on reviendra.. 

En vous souhaitant une belle visite dans le Pearl Hospital.